HARRIS LAB

Les métabolites végétaux sont vitaux pour les écosystèmes et les économies mondiales. Écologiquement, ils soutiennent les chaînes alimentaires, interviennent dans les interactions interspécifiques et façonnent les relations co-évolutives. Économiquement, les humains ont exploité la chimie des plantes pour l’alimentation, la médecine, les pesticides, les biocarburants, ainsi que d’autres fins industrielles ou culturelles. Au Canada, malgré une biodiversité boréale et arctique inégalable, des écosystèmes méridionaux distincts, et une riche diversité culturelle autochtone et coloniale, nos plantes indigènes demeurent étonnamment inexplorées et sous-développées pour le bénéfice de la société. En même temps, les Canadiens consomment une myriade d’aliments à base de plantes et de produits de santé naturels (PSN), dont certains sont utilisés depuis longtemps, pour lesquels la chimie, la pharmacologie, ou l’efficacité et les risques potentiels sont peu étudiés.

Pour répondre à ces lacunes, le laboratoire Harris étudie la diversité et les propriétés fonctionnelles des produits chimiques végétaux et leurs impacts potentiels sur la santé des humains, d’autres organismes, et de la plante elle-même. Nous appliquons une approche « de la pratique de laboratoire à la pratique communautaire, » ce qui comprend des recherches en laboratoire, sur le terrain, dans la littérature scientifique, et dans la communauté, avec des composantes fondamentales, appliquées, et translationnelles.
 
Avec un objectif scientifique unificateur sur les liens entre la chimie et la bioactivité (le potentiel thérapeutique et la toxicité) des plantes, on étudie certaines des plantes médicinales et alimentaires les plus importantes au Canada et collabore également avec différentes parties prenantes pour le conseil et traduction de nos recherches : 

- les cliniciens, les régulateurs, et les groupes communautaires : pour soutenir l’application des connaissances, ainsi que l’utilisation sûr et efficace des plantes médicinales (y compris le cannabis)
- les communautés autochtones, pour améliorer la sécurité alimentaire et le soins du diabètes
- l’industrie, pour développer et optimiser des nouvelles processus, produits, et méthodes analytiques